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Remaniement : on prend presque les mêmes et on recommence

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Le gouvernement Castex annoncé lundi ne bouleverse pas la donne, si ce n’est l’entrée de l’avocat Eric Dupond-Moretti à la Justice et de Roselyne Bachelot à la Culture. Christophe Castaner et Muriel Pénicaud prennent la sortie.
A l'exception de quelques nouveaux venus, le gouvernement Castex ne bouleverse pas la donne. (Photo Ludovic Marin. AFP)
publié le 6 juillet 2020 à 21h21

Il n'est pas inhabituel pour un exécutif de promettre de grosses surprises à l'approche d'un remaniement. Dans celui auquel ont procédé, lundi soir, Emmanuel Macron et son nouveau Premier ministre, Jean Castex, deux noms semblaient concentrer l'effet : ceux du célèbre avocat pénaliste Eric Dupond-Moretti, nommé garde des Sceaux, et de l'ex-ministre de Chirac et de Sarkozy Roselyne Bachelot, installée à la Culture. Au-delà de ces nominations spectaculaires, peu de nouvelles têtes, guère de recrutements à gauche comme à droite et quelques mouvements internes, telle l'arrivée à l'Intérieur de Gérald Darmanin, fort commentée car celui-ci est visé par une enquête judiciaire pour viol.

Pas de ralliements

C'est vers 19 heures que le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, a énuméré les noms des 16 ministres de plein exercice et des 14 ministres délégués du gouvernement Castex, dont 17 femmes. Il a aussi donné le nom du nouveau porte-parole, Gabriel Attal, qui remplace Sibeth Ndiaye - les autres secrétaires d'Etat doivent être désignés dans l