Menu
Libération
C’été un...

Le 1er août 1914 La guerre est déclarée, aurait-elle pu être évitée ?

Portrait de Joseph Caillaux (1836-1944), homme politique francais. ©Selva/Leemage
publié le 31 juillet 2020 à 17h31

Il se passe plein de trucs le 1er août, la fête nationale suisse, la journée de la frite belge, la Saint Alphonse, le début de l'insurrection de Varsovie en 1944 et évidemment, flinguant le bel été 1914, l'annonce de la guerre, quand tous les clochers de France firent entendre un sinistre tocsin, à 4 heures de l'après-midi, annonçant la mobilisation générale. Et éclipsant une passionnante affaire et la fin d'un retentissant procès, celui d'Henriette Caillaux, qui avait tiré sur le directeur du Figaro, Gaston Calmette (et l'avait buté), en mars de la même année. Pourquoi ? Pour défendre son amant devenu son mari, Joseph Caillaux (photo), ministre du gouvernement Doumergue et cible d'une violente campagne médiatique de dénigrement dont l'époque a le secret. Henriette ne supporte pas, se venge du directeur.

Elle est acquittée le 28 juillet, mais le scandale a empêché son époux d’être nommé président du Conseil qui aurait appelé Jaurès au gouvernement… Ce fait divers aurait-il changé la face du monde ? On ne le saura jamais. Le socialiste a été assassiné le 31 juillet. Le lendemain, le tocsin sonne…