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Libération
MON PREMIER ÉTÉ DE MAIRE (3/5)

Agnès Pottier-Dumas : «Ma candidature était celle de la continuité [avec Balkany]»

Agnès Pottier-Dumas, dans la mairie de Levallois-Perret le 15 juillet. (JOEL SAGET/Photo Joel Saget. AFP)
publié le 11 août 2020 à 20h41

Agnès Pottier-Dumas est, à 35 ans, la première femme maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Ancienne directrice de cabinet de Patrick Balkany et soutenue par Les Républicains et l'UDI pendant la campagne municipale, elle avait été lâchée dans l'entre-deux-tours par les Balkany après avoir affirmé qu'ils n'auraient « aucun rôle à la mairie de Levallois, aucun rôle au sein d'aucun service de la ville ni dans aucun de ses satellites».

Pourquoi devenir maire ?

Ça s'est construit de manière assez tardive dans ma tête. J'étais directrice de cabinet à la ville, et avec le procès de monsieur Balkany [condamné en appel à cinq ans de prison et dix ans d'inéligibilité pour blanchiment de fraude fiscale, ndlr], on a senti que la passation allait se faire plus vite que prévu. Ma candidature était celle de la continuité.

A qui avez-vous dédié votre victoire ?

A mes deux petites filles de 2 ans et demi et 4 ans. Elles sont encore petites, mais je crois qu'elles sont fières de «maman qui a gagné le maire», comme elles disent.

Quelle a été votre première décision municipale ?

J'ai renforcé la sécurité sur deux secteurs avec le déploiement de deux agents supplémentaires sur les berges de Seine et dans le quartier Alsace-Lorraine. Attendez, ma toute première décision, c'est d'avoir autorisé McFly et Carlito [deux youtubeurs] à tirer un feu d'artifice au stade Louison-Bobet. J'avais un peu peur, mais ils travaillaient avec un artificier professionnel.

Qui est votre plus grand opposant ?

Le principal opposant aurait pu être Arnaud de Courson [opposant historique aux Balkany, candidat divers droite en 2020], mais il a démissionné. Sinon, il y a deux groupes d'opposition pas bien agressifs. Donc je ne peux pas vous donner de nom : si je vous en dis un, ça va enquiquiner l'autre, alors je ne vais pas choisir. Je ne me sens pas menacée.

Avez-vous une voiture de fonction ?

Je n’ai pas de voiture de fonction, non… Enfin, attendez, si, on a un pôle de chauffeurs avec des voitures pour les élus. Ce que je veux dire, c’est que je n’ai pas de voiture de fonction personnelle.