Test RT-PCR, test antigénique, test salivaire : les autorités sanitaires empruntent moult déclinaisons lexicales pour dresser le panel des moyens techniques permettant la détection virologique du Sars-CoV-2. Mais que retenir de cette diversité d’appellations ? Quelles différences entre ces tests, tous destinés à déterminer si un individu est infecté à un instant T ? Petit état des lieux.
1. Test RT-PCR
C'est la méthode la plus connue, la plus utilisée et cela depuis le début de la crise épidémique. «Technique de référence», selon les mots du conseil scientifique, elle consiste à déceler le matériel génétique du virus. Il est infiniment petit sur l'échantillon prélevé sur le patient : une machine va opérer des cycles d'amplification jusqu'à le rendre perceptible. Un procédé très fin qui nécessite le savoir-faire des laboratoires, un matériel sophistiqué et quelques heures de patience (entre quatre à six heures pour obtenir le résultat). A l'heure actuelle, environ 1 million de tests RT-PCR sont pratiqués chaque semaine en France. Ils sont obtenus à partir d'un écouvillon extrait du nez du patient (appelé également le prélèvement nasopharyngé) par un professionnel habilité.
2. Test antigénique
A l’inverse de la PCR, le test antigénique fait partie de la famille des tests rapides d’orientation diagnostic