Ils auraient aimé tourner une page. En cette première rentrée pour le nouveau gouvernement Castex, les responsables de la majorité s'imaginaient volontiers ouvrir le temps de «l'après-Covid». D'abord avec un plan de relance à 100 milliards d'euros, pour remettre d'aplomb une économie française durement touchée par deux mois de confinement et «transformer» l'appareil productif français en le rendant plus vert et plus numérique. Puis par une séquence «sécurité – lutte contre le séparatisme», défrichée tout l'été par le nouveau duo de Beauvau Gérald Darmanin et Marlène Schiappa, pour permettre à Emmanuel Macron de se prémunir des attaques de la droite et de l'extrême droite sur les questions dites républicaines, dans son discours au Panthéon début septembre. Et enfin en insistant sur «l'égalité des chances», l'Etat-providence et la lutte contre le chômage, pour reparler à ces électeurs sociaux-démocrates perdus au fil des trois premières années du quinquennat.
Quinte de toux
Las… Si le plan de relance a été présenté par Jean Castex et les principaux ministres concernés (Bruno Le Maire, Barbara Pompili et Elisabeth Borne) et qu'Emmanuel Macron a réussi à faire les gros titres avec sa formule ciselée : «la République n'admet aucune aventure séparatiste», voilà le gouvernement confronté aux queues devant les labora