Menu
Libération
Au rapport

«Une citoyenneté réprimée», première étude sur les entraves aux libertés des associations

Article réservé aux abonnés
L'Observatoire des libertés associatives présentait ce mardi une analyse de 100 cas de répressions d'associations ayant eu lieu en France depuis 2010 et dénonce «ce qui apparaît comme une tentation des autorités d’entraver la contradiction».
Des membres de l'association d'aide aux migrants et réfugiés «La Cimade», devant l'Assemblée nationale à Paris, le 16 avril 2018. (STEPHANE DE SAKUTIN/Photo Stéphane de Sakutin. AFP)
publié le 6 octobre 2020 à 19h28

Il y a un mois, Libération documentait dans une enquête au long cours le zèle de l'Etat pour étouffer les actions des associations écologistes. Ce mardi, c'est une coalition de seize associations, débordant largement les mouvements écolos pour rallier les associations des secteurs du logement, des migrations, des discriminations ou de la culture, qui a dévoilé le premier rapport de l'Observatoire des libertés associatives intitulé «Une citoyenneté réprimée». Un texte présenté devant la presse et plusieurs élus de différentes étiquettes politiques qui souligne que «les acteurs essentiels que sont les associations sont remis en cause dans leur existence, marginalisés voire ouvertement attaqués par les pouvoirs publics quand elles prennent des positions critiques ou mènent des actions collectives de défense des droits visant à interpeller les autorités et nourrir le débat public».

«Actions critiques des pouvoirs publics»

Des associations (dont France Nature Environnement, la Ligue des droits de l'homme (LDH), Sortir du nucléaire, la Quadrature du Net, la Cimade…) ont collaboré pour ce rapport avec des chercheurs en sciences sociales pilotés notamment par Julien Talpin, chercheur en sciences politiques au CNRS. Leur but :