Chaque lundi, retrouvez notre chronique «Roues cool», qui aborde le vélo comme moyen de déplacement, sans lion en peluche ni maillot à pois.
Il n'est désormais plus à démontrer que le vélo a connu un «boom» dès la fin du confinement (et même avant). Que ce soit pour respecter les gestes barrières en évitant les transports en commun ou par convictions écologiques, le vélo s'est retrouvé soudain au centre de l'attention politique et citoyenne. Mais à mesure que l'hiver approche, reste à savoir : le mauvais temps est-il en mesure de doucher cet engouement généralisé pour le vélo, un argument récurrent pour les détracteurs du deux-roues musculaire ?
Sur Twitter, certaines vidéos semblent aller dans ce sens, montrant des rues parisiennes où l'absence de vélos se fait remarquer lors d'intempéries. Eh bien en réalité, oui, la pluie refroidit les cyclistes, mais bien moins que vous ne le pensez.
28 septembre 2020, le jour ou @Anne_Hidalgo découvre que les Parisiens font du vélo quand il fait beau et que les jours de pluie, froid, càd la moitié de l’année, la rue de #Rivoli sera déserte et désertée, pour la plus grande joie des commerçants, cafés, etc. Étonnant, non? https://t.co/wK0E2xAbTA
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) September 28, 2020
Durant le confinement, la mort du vélo
Pour savoir si les précipitations dissuadent vraiment les citadins de prendre le vélo, Libération a combiné les données mises à disposition par la ville de Paris, qui a multiplié les compteurs de vélos dans la capitale. Cinq points qui recensent le pl