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Covid-19

Les tests antigéniques à la demande, ce n'est pas pour demain

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Contrairement à ce qu'a laissé entendre Macron mercredi, ces tests ne seront pas accessibles au grand public avant plusieurs semaines, au mieux.
Des personnes attendent pour réaliser des tests au Covid-19, à Paris. (Stephane LAGOUTTE/Photo Stéphane Lagoutte. Myop pour Libération)
publié le 15 octobre 2020 à 14h45

Pourra-t-on bientôt savoir en moins de 30 minutes et sans avoir à faire des heures de queue devant les laboratoires si l'on est infecté par le Covid ? Reconnaissant des «difficultés» dans l'actuelle organisation du dépistage par PCR, le chef de l'Etat a fait miroiter cette réjouissante perspective mercredi dans son intervention télévisée : «On a une innovation […], ce sont ce qu'on appelle ces tests antigéniques. Il va toujours falloir faire ce fameux prélèvement − ou dans le nez ou la bouche  avec ce fameux écouvillon, […] mais c'est en 15 à 30 minutes qu'on a le résultat» s'est félicité Emmanuel Macron. Et le même d'ajouter au risque cette fois d'aller un peu vite en besogne : «On pourra aussi le faire dans les pharmacies, dans différents points. Donc ça, on aura plus de points d'appui, pas simplement dans des laboratoires. Ça, ça va être un vrai changement.»

Qu’est-ce qu’un test antigénique?

Alors que le test PCR est conçu pour identifier le matériel génétique (l’ARN) du coronavirus, le test antigénique s’attache seulement à détecter ses protéines de structure. A ce titre, il relève des tests rapides d’orientation diagnostic (TROD). Comme le PCR, il nécessite un prélèvement à