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Libération
Décryptage

Qu’est-ce que le Collectif contre l’islamophobie en France que Darmanin veut dissoudre ?

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Le CCIF, au centre de nombreuses polémiques depuis plusieurs années et menacé de dissolution par le ministre de l'Intérieur, se défend d'avoir participé à une quelconque campagne contre Samuel Paty, le professeur assassiné le 16 octobre.
Esther Benbassa, Marwan Muhammad et Yassine Belattar, lors de la manifestation contre l'islamophobie organisée le 10 novembre 2019 par le CCIF. (©France Keyser/ MYOP/Photo France Keyser. Myop)
publié le 19 octobre 2020 à 16h19

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, l’a promis lundi matin. Il va demander la dissolution du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qu’il soupçonne, preuve à l’appui dit-il, d’avoir participé à la campagne contre Samuel Paty, le professeur assassiné vendredi à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). L’association serait «une ennemie de la République», a-t-il affirmé sur Europe 1. C’est un coup de semonce pour les nouvelles générations de militants musulmans qui ont grandi en France. Controversé, vilipendé mais apprécié par certains, le CCIF, un symbole, est au centre des polémiques sur l’islam depuis une dizaine d’années.

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Brahim C., le parent d’élève qui a initié la campagne contre Samuel Paty a pris l