Les insoumis viennent de vivre une séquence étrange. Ils se sont retrouvés sur le banc des accusés après l’assassinat de Samuel Paty. Des accusations lourdes en provenance d’une partie de la gauche, de la droite et du gouvernement. Des mots comme «complices» et «collabo» ont été lâchés. Aujourd’hui, le vent souffle un peu moins. Du coup, Jean-Luc Mélenchon tente de remonter sur sa barque. Le député des Bouches-du-Rhône a un agenda en tête : déclarer sa candidature à la présidentielle en novembre. Mais des questions s’invitent. L’attentat de Conflans-Sainte-Honorine et les mesures pour lutter contre le virus galopant, ça change quoi ?
Ce mardi matin, dans la salle de presse du Palais Bourbon, Jean-Luc Mélenchon se pointe. Personne ne connaît vraiment le thème de la convocation. Les députés Alexis Corbière, Mathilde Panot et Adrien Quatennens l'entourent. Le chef se lance : «Nous pensons qu'à côté des 500 signatures de maires pour se présenter à l'élection présidentielle, il faudrait une voie permettant de se présenter à partir de 150 000 pa