Le ton n’est pas le même qu’au printemps, quand l’idée d’un report des municipales avait indigné les oppositions. Chez les oppositions, la résignation prévaut quant au renvoi à juin 2021 des scrutins régionaux et départementaux, proposé vendredi par le rapporteur Jean-Louis Debré. «Des élections en mars, ça n’a pas de sens, ce ne serait pas sérieux quand nos compatriotes sont dans une telle difficulté», convenait, dès mercredi, le président (Nouveau Centre) de Normandie, Hervé Morin.
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De l'abnégation, parfois une indifférence déclarée – «Que le gouvernement décide une bonne fois et qu'on passe à autre chose», a balayé le président d'Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez – mais pas d'enthousiasme. On veut bien, chez la présidente (ex-LR) d'Ile-de-France, Valérie Pécresse, envisager un report pour raisons sanitaires. Mais «le calendrier démocratique, c'est important, précise l'un de ses proches. Si en mars on peut à nouveau travailler et se déplacer, pourquoi ne voterait-on pas ? La difficulté à faire camp