Premier adjoint de la maire de Paris chargé de l'urbanisme, Emmanuel Grégoire l'admet : «Adversaires politiques, journalistes, professeurs d'histoire de l'art, habitants, ils sont nombreux ceux qui nous font le reproche d'un "Paris qui s'enlaidit".» Il l'a écrit en ouverture du dossier de presse du Manifeste pour une nouvelle esthétique parisienne. Ces critiques ont-ils tort ? Pas toujours. Les «référentiels» de l'espace public parisien «ont été un tout petit peu perturbés ces dernières années, y compris par nous-mêmes, je le reconnais», a dit l'élu lors de la conférence de presse tenue ce vendredi sur le sujet.
Faut-il aller chercher quelque part sur la planète un nouvel Alphand ? Plutôt que de lancer une grande compétition internationale d'urbanisme toujours un peu casse-binette pour les politiques, la maire de Paris a préféré déployer une méthode prudente. Certes, en janvier, des «mini-concours» choisiront les architectes ou les designers d'une série «d'objets totémiques de l'espace public». Lesquels ? «La maire donnera la liste prochainement», a répondu le premier adjoint. Des «mini-concours» ? Anne Hidalgo a le grand geste modeste.
Cahier des charges
Pour le reste, des groupes de travail thématiques – sur les bonnes pratiques, les quartiers populaires, la végétalisation, le patrimoine, l'accessibilité et le gen