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Justice

Deux policiers de la BAC 93N à l’origine des violences contre un migrant et Rémy Buisine

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Suite aux violences commises par des policiers contre un migrant et le journaliste de Brut, le ministre de l’Intérieur a commandé mardi un rapport de l’IGPN sous 48 heures. «Libération» a documenté les violences sur lesquelles ce rapport doit porter.
Des tentes de réfugiés arrachées par la police sur la place de la République, le23 novembre. (Michael Bunel/Photo Michael Bunel. Le Pictorium)
publié le 26 novembre 2020 à 18h05

Mardi 24 novembre, le parquet de Paris a indiqué l’ouverture de deux enquêtes pour «violences par personne dépositaire de l’autorité publique» commises contre un migrant et le journaliste Rémy Buisine, lors de l’évacuation de la place de la République, lundi soir. Elles sont confiées à l’IGPN, à qui le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé «de remettre ses conclusions sous 48 heures», promettant qu’il les rendra publiques.

Deux des fonctionnaires mis en cause sur les images, largement diffusées ces derniers jours, appartiennent au même service. Selon des informations de BFM TV, l'auteur d'un croche-pied est un commissaire de police de la BAC 93N, qui a reconnu les faits devant l'IGPN. A partir des images diffusées en direct sur les réseaux sociaux par des journalistes et vidéastes, Libération a pu constater qu'un autre policier, auteur des violences contre Rémy Buisine, mais aussi contre le même migrant, est également fonctionnaire au sein de la même BAC 93N.

Grâce à ces images, Libération a pu reconstituer le déroulé de ces actes de violences, sur lesquels l'IGPN aura à se prononcer.

«Ça ne sert à rien d’être violent !»

Lundi soir, à partir de 19 heures, des associations de soutien aux migrants installent un campement sur la place de la République dans le centre de Paris. Des p