Après le deal, après les coups de bluff et les «jokers», rien ne va plus entre Emmanuel Macron et Cyril Dion. Vendredi dans son entretien à Brut, le premier s’en est pris au militant écologiste qui lui avait pourtant soufflé l’idée de la Convention citoyenne pour le climat. «Je suis très en colère contre des activistes qui m’ont aidé au début et qui, maintenant, me disent qu’il faudrait tout prendre» du rapport rendu en juin par les 150 tirés au sort, s’est-il agacé. «Je les respecte, mais je ne vais pas dire : ce qu’ils proposent, c’est la Bible ou le Coran», a asséné le chef de l’Etat, refusant une «solution de fainéants» qui consisterait à dire «c’est à prendre ou à laisser.» Surpris par la charge, l’intéressé a riposté samedi dans le Monde. «Au-delà de la perplexité que m’évoque cette morgue à mon endroit dans la bouche du président de la République, il me semble que c’est vous qui ne respectez pas la parole que vous avez donnée.»
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Celui-ci a lancé mi-novembre une pétition (330 000 signatures dimanche) pour «sauver la Convention». Contacté par Libé, il estime que Macron a été piqué au vif «car il n'aime pas être rappelé à ses engagements». «Je me suis engagé pour que les travaux des 150 se mènent dans la plus grande neutr