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Le fisc français frappe Carlos Ghosn au porte-monnaie

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Les services des impôts considèrent que le déménagement fiscal de l’ex-patron de Renault aux Pays-Bas en 2012 était fictif, et sont en train de lui préparer, selon nos informations, un méga-redressement. Près de 13 millions d’euros ont déjà été saisis sur son patrimoine.
Carlos Ghosn lors d'une conférence de presse en janvier dernier à Beyrouth, au Liban. (Photo Mohamed Azakir. Reuters)
publié le 13 décembre 2020 à 14h53

Ces dernières semaines, Carlos Ghosn s’est démultiplié depuis son exil libanais, où il s’est réfugié après s’être évadé du Japon voilà près d’un an. Une longue interview sur BFM  TV, un entretien sur France 2 lors du déjeuner dominical, un autre donné à Sept à huit sur TF1 un dimanche soir, sans oublier sa participation à deux documentaires en préparation : un tapis rouge pour un intense barouf médiatique. L’ancien patron de Renault-Nissan vient de sortir un livre dans lequel il donne sa version de l’affaire qui lui vaut d’être suspecté de divers abus de biens sociaux, dissimulation de revenus et autres, et il tonitrue à l’encontre de la justice japonaise et de la France, à qui il reproche de l’avoir «abandonné» après son arrestation au Japon, le 19 novembre 2018 – il y a eu «une politique d’abandon me concernant», s’est-il plaint sur BFM  TV.

Mais il y a un sujet, susceptible d'éclairer un peu plus ses affirmations à l'emporte-pièce, que le tycoon déchu prend soin d'éviter : le méga-redressement fiscal que Bercy est en train de lui concocter. Selon les informations de Libération, l'E