Ces dernières semaines, Carlos Ghosn s’est démultiplié depuis son exil libanais, où il s’est réfugié après s’être évadé du Japon voilà près d’un an. Une longue interview sur BFM TV, un entretien sur France 2 lors du déjeuner dominical, un autre donné à Sept à huit sur TF1 un dimanche soir, sans oublier sa participation à deux documentaires en préparation : un tapis rouge pour un intense barouf médiatique. L’ancien patron de Renault-Nissan vient de sortir un livre dans lequel il donne sa version de l’affaire qui lui vaut d’être suspecté de divers abus de biens sociaux, dissimulation de revenus et autres, et il tonitrue à l’encontre de la justice japonaise et de la France, à qui il reproche de l’avoir «abandonné» après son arrestation au Japon, le 19 novembre 2018 – il y a eu «une politique d’abandon me concernant», s’est-il plaint sur BFM TV.
Mais il y a un sujet, susceptible d'éclairer un peu plus ses affirmations à l'emporte-pièce, que le tycoon déchu prend soin d'éviter : le méga-redressement fiscal que Bercy est en train de lui concocter. Selon les informations de Libération, l'E