«Les gens doivent venir, il faut vraiment qu’on se sorte de cette épidémie», lance Muriel, une assistante maternelle havraise, lasse de la dernière période de confinement et venue lundi se faire dépister du Covid-19, histoire de «jouer le jeu».
Tester plus, plus vite, plus près. Et mieux isoler. Dans sa course de fond contre l’épidémie, la France tente de combler son retard sur le Covid en appliquant cette devise, au moment de faire étape dans la ville de Seine-Maritime, jusqu’au 19 décembre. La cité normande est la première à essuyer les plâtres - avec son homologue des Ardennes Charleville-Mézières - de la stratégie de dépistage massif ciblé. Dans les centres de tests, laboratoires, pharmacies voire entreprises, les 272 000 habitants de la communauté urbaine peuvent se faire dépister gratuitement, sans ordonnance et sans rendez-vous, sur l’un des vingt sites aménagés pour l’opération, en plus de la trentaine déjà existante.
A lire aussi«Mass testing» : une expérience incertaine
Nicolas, malgré l'absence de symptômes, a précédé l'ouverture à 10 heures de la salle des fêtes muée en barnum à l'entrée de la ville. L'homme de 27 ans se dit «conscient» de la moindre fiabilité des tests antigéniques par rapport aux PCR, mais la rapidité des résultats l'a convaincu, à la veille de rentrer chez ses parents pour les fêtes. Un résultat n