Il aura fallu trois jours de grève de la faim de 12 salariés de l’usine de Villeurbanne (Rhône) de Grid Solutions, la filiale de General Electric (GE), et autant de négociations hypertendues à Paris, avec les représentants de l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE-CGS, pour que la direction française de cette branche du géant américain de l’énergie revienne un tant soit peu à la raison.
Jeudi, un accord a pu être signé pour mettre un terme à plus de trois semaines d'une grève «dure, reconductible et illimitée» menée sur les sites de Villeurbanne et de Saint-Priest pour protester contre la lourde restructuration annoncée en septembre par GE. Ce nouveau plan social, révélé par Libération, vise à licencier 634 employés en France, dont 350 au sein de ses implantations lyonnaises.
La semaine passée s'était pourtant achevée sur une note optimiste : à l'issu