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Témoignages

Pour les freeriders professionnels, la fermeture des stations suscite «l'incompréhension»

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Avec la mise à l'arrêt des remontées mécaniques françaises, les riders du Freeride World Tour cherchent comment poursuivre leur entraînement, en passant notamment par la Suisse.
A la station de Val-d'Isère (Savoie), le 12 décembre. (CHRISTIAN HARTMANN/Photo Christian Hartmann. Reuters)
publié le 21 décembre 2020 à 12h40

Ils sont tristes ou énervés, en colère ou dépités. Les riders professionnels qui animent en virtuoses le Freeride World Tour (FWT) chaque année doivent gérer cet hiver la fermeture des remontées mécaniques dans les stations françaises. Témoignages.

Ainsi Léo Slemett, 27 ans, vainqueur du FWT 2017, se rend-il en Suisse les week-ends tout en continuant à «s'entraîner physiquement à la maison, pour être prêt quand cela rouvrira». La reprise du ski est essentielle pour les athlètes, explique-t-il, mais pour cela, il doit se déplacer à l'étranger, «ce qui produit des charges supplémentaires de déplacements, de forfaits et d'organisation. On essaie sur cette période de faire du volume, sur des hors-pistes connus et sécurisés, donc autour des stations». Il lui faut attendre les premières chutes de neige, afin que le manteau neigeux se stabilise, «pour aller chercher des lignes plus compliquées. On essaie de répondre avec légèreté à cette situation».

Léo Slemett vit à Chamonix (Haute-Savoie), dans le triangle d'or constitué par les villes de Courmayeur (Italie), Chamonix et Verbier (Suisse), où, selon lui, «l'amplitude des Alpes donne sa plus grande mesure». Blessé, cela fait deux saisons qu'il n'était pas présent sur tous les départs. Pour cette