Onde de choc le 1er octobre entre les murs de Because. Dans une enquête parue sur le site de StreetPress, cinq femmes accusent le rappeur Retro X, signé en licence et en coédition chez le label Because Music et l'éditeur Because Editions, de viols et l'une d'elles annonce porter plainte. Trois autres témoignent d'agressions sexuelles. Maeva (1), employée de Because Music, se souvient des semaines qui ont précédé la parution de l'article : «On commençait à entendre des rumeurs, mais personne n'avait idée de l'ampleur de ce dont il était accusé.»
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Ce mercredi, dans une lettre publiée sur le compte Facebook de Because Music, un groupe d'employées retrace les mois qui ont suivi les révélations concernant Retro X. Elles racontent comment la parole s'est libérée peu à peu. A tel point qu'elles ont fini par réaliser que «chacune a son histoire, son "anecdote", son "dérapage" en fin de soirée, sa phrase pleine de sous-entendus sous couvert d'humour, sa blague pas drôle sur sa tenue, des réflexions sur le physique qu'on fait passer pou