Ils avaient fini par trouver un nouveau créneau. Déjà concernés depuis décembre par le couvre-feu à 20 heures, les bars, restaurants et certains commerces avaient réussi, grâce aux «click-and-collect» ou la vente d'alcool à emporter à limiter la casse, bien aidés également par les aides dopées du gouvernement. Mais l'obligation, depuis samedi, de fermer deux heures plus tôt a ruiné certains efforts. Il s'agissait, selon l'expression du délégué général de LREM, Stanislas Guerini, de «contrer l'effet apéro». Ils trinquent. Selon Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l'Economie chargé des petites et moyennes entreprises (PME), aucune conséquence «significative» ne serait à prévoir en termes de perte de chiffre d'affaires. L'ancien responsable patronal a d'ailleurs évoqué la possibilité d'ajuster les horaires en ouvrant plus tôt le matin ou le midi.
«Une épée de Damoclès»
Des propos «honteux et complètement déconnectés de la réalité», selon le président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) d'Auvergne Rhône-Alpes, Alain Grégoire. Il rappelle ainsi que les restaurants réalisent près de 75% de leur chiffre d'affaires le soir et, pour une durée in