DISNEYLAND PARIS
Briseur de trêve PHILIPPE BOURGUIGNON, convié hier au Club de la presse d'Europe 1, ne brise pas en vain la traditionnelle trêve des confiseurs. Car la place de Paris n'est pas restée indifférente au changement de stratégie du président directeur général de Disneyland Paris en matière de communication. Pour la première fois, les lendemains de liquidation boursière n'ont pas été fatals au titre. Au contraire, il confirmait hier sa grimpette des derniers jours. Alors même que les marchés new-yorkais et londonien étaient fermés, il a progressé de 5,69% à 11,15 francs dans un volume d'échanges très fourni. «Nous avons tout lieu de croire qu'il s'agit d'un phénomène durable, souligne un analyste. Les traders, ces spécialistes du court terme et des allers-retours juteux, sont en effet absents du marché. Tout porte à croire que les ordres d'achats proviennent d'investisseurs français de long terme prêts à parier sur le potentiel boursier de la valeur.» Et les opérateurs américains et londoniens, qui ont loupé le coche hier, pourraient vouloir à leur tour jouer les princes charmants pour la belle endormie de la cote.
NAF NAF Cochon de Père Noël LE GROUPE de prêt-à-porter a fait hier office de grand méchant loup. Naf Naf vient en effet de publier des résultats semestriels particulièrement décevants: son bénéfice net a reculé de plus de 46% à 30 millions de francs, en dépit d'une amélioration sensible de son chiffre d'affaires (531 millions de francs, contre 467 mi