Menu
Libération

Les futurs actionnaires de la Seita ont quinze jours pour se faire connaître

Article réservé aux abonnés
publié le 14 janvier 1995 à 0h18

Les futurs actionnaires

de la Seita ont quinze jours pour se faire connaître L'Etat devrait céder 25% du tabatier, en gré à gré, à un groupe d'actionnaires stables (GAS) et conserver 10% du capital. Une OPV porterait ensuite sur 55%. L'appel d'offre pour la constitution du GAS est publié samedi au «Journal officiel».

La Seita se rapproche à grand pas de sa privatisation. Une semaine après la publication au Journal officiel d'un décret du gouvernement autorisant la mise sur le marché de la Société nationale de tabacs (actuellement détenue à 100% par l'Etat), le ministre de l'Economie, Edmond Alphandéry, a annoncé vendredi le lancement de l'appel d'offres pour la constitution de son futur groupe d'actionnaires stables (GAS). Le JO en prend bonne note samedi en publiant un avis en ce sens.

Un «noyau dur» gaulois Un quart du capital de la Seita va ainsi être cédé au gré à gré à un «noyau dur», dans lequel aucun concurrent étranger ne pourra trouver place. Les candidats à cet actionnariat stable ont désormais quinze jours pour faire connaître leurs propositions à Bercy.

Le droit d'entrée est fixé à un seuil minimal de 1% du capital, soit environ 500.000 actions. L'offre maximale ne peut excéder les 10%. Dans un souci de stabilité et de solidarité à l'intérieur du GAS, la règle du jeu fixée par l'Etat se révèle très contraignante. Il est notamment précisé que les acquéreurs devront conserver la totalité de leurs titres pendant au moins 24 mois. Seules dérogations possibles: la cession