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Libération

Bidermann épuise ses repreneurs

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publié le 20 janvier 1995 à 0h08

Le feuilleton de la reprise du groupe Bidermann a lassé les

repreneurs éventuels, Alain Nemarq et Leo Gros. Reste la solution proposée par l'industriel Lucien Deveaux. Dépendante, elle aussi, de le décision d'un tribunal de New York.

Ils en ont marre de faire de la figuration. Assez de n'être que des repreneurs virtuels: les associés Leo Gros et Alain Nemarq ont décidé de se retirer du plan de reprise du groupe d'habillement Bidermann. Les démêlés personnels de Maurice Bidermann avec l'un de ses créanciers américains, Rexnord Holdings, et l'impossible séparation des activités françaises et américaines auront eu raison de l'entêtement des deux hommes. En réalité, ce désengagement était déjà dans l'air depuis un moment.

En décembre, le tandem Gros-Nemarq était revenu sur sa proposition de reprise globale pour se concentrer sur les sociétés opérationnelles, dans un schéma de reprise «par le bas». Les deux associés avaient également précisé que, passé la date du 31 décembre, leur projet risquait tout bonnement de tomber à l'eau. Les choses ont depuis lors un peu traîné, mais pour un résultat identique. Exit donc cette candidature. Les frères Grossmann, patrons de la chaîne de distribution Celio, s'étaient retirés eux aussi dès le 2 septembre. La seule hypothèse envisageable de retour pour tous ces repreneurs lassés, c'est le dépôt de bilan de Bidermann. Solution américaine Avant d'en arriver là, il reste encore un candidat, virtuel lui aussi. Lucien Deveaux, patron d'un groupe de