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Libération

deux valeurs à la loupe

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publié le 31 janvier 1995 à 23h50

EBF

Haro sur l'équipement Qu'on se le dise. La Bourse de Paris ne restera pas à l'écart de la grande «affaire» financière de ce début d'année 1995: le retour en grâce des OPA (offre publique d'achat). A défaut d'en voir lancer pour le moment sur le marché parisien, les gestionnaires français occupent le terrain en dissertant sur les cibles possiblement «opéables». Histoire de ne pas laisser à la City le monopole de la conversation. Un exercice des plus difficiles après l'annonce, le 24 janvier, du rachat de Wellcome par Glaxo. Depuis cette date, la Bourse de Londres peut se targuer de tenter l'une des plus grosses OPA de son histoire. C'est pas demain la veille qu'on verra, à Paris, une acquisition offerte au prix de 74 milliards de francs. Qu'importe le montant, pourvu qu'on ait le frisson. Les professionnels français estiment que le Palais-Brongniart est mûr pour connaître à son tour des OPA. Et parmi les secteurs dont on parle le plus, il y a les valeurs des équipementiers automobiles. «Parce que cette activité est au début d'un haut de cycle, précise Alain Crouzat, de Richelieu Finances, les conditions sont donc idéales pour un éventuel acheteur.» Michel Perrin, responsable de la gestion actions chez Cardif, voit, pour sa part, «les Américains revenir très fort» sur ce secteur: «Il faut se souvenir qu'il y a déjà une dizaine d'années, la rumeur courait d'une forte présence des équipementiers américains en Europe et en France à l'horizon de l'an 2000.» En moins de de