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La grève a été peu suivie hier à la SNCF

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publié le 10 février 1995 à 1h17

La grève a été peu suivie hier à la SNCF

L'appel à la grève lancé par la Fédération des conducteurs de trains (autonome), hostile aux propositions de la direction sur le temps partiel, n'a presque pas affecté le trafic. Les perturbations ont été «limitées» à quelques points sensibles.

Ni colère, ni longue attente sur les quais. Les usagers n'ont pas eu à pâtir, hier, de la grève des agents de conduite. Très limitée, anecdotique presque. «La situation est normale et les liaisons assurées, à l'exception de quelques points. Mais là encore, les perturbations restent minimes. Par exemple, dans la banlieue nord de Paris, seule une dizaine de trains sur un millier n'ont pas circulé», se réjouissait-on hier à la direction de la SNCF. Sans se risquer néanmoins au jeu des chiffres et des taux de participation.

Même la FGACC, qui avait appelé à un arrêt de travail de vingt-quatre heures des agents de conduite, avec le soutien de la CGT, en convenait: la mobilisation n'était pas élevée, «de l'ordre de 8% à 20% selon les régions. Ce qui permet à la SNCF d'assurer tous ses trains», reconnaissait un de ses responsable, un peu dépité. Et de déplorer le manque d'unité d'action syndicale entre les trois organisations représentées chez les agents de conduite: «On comprend que cela peut déstabiliser les gens quand il n'y a que notre fédération qui monte réellement au créneau sur le temps partiel.»

L'accord d'entreprise proposé par la direction sur le temps partiel et les départs en préretraite prog