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Libération

Décryptages. La protection sociale, si je veux

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publié le 13 février 1995 à 1h13

- Petit à petit, on concasse le plus solide. En décembre, le club

Mieux-être, qui réunit les DRH (directeurs des relations humaines) d'une vingtaine de grandes sociétés liées à la construction ou aux travaux publics, a commandé un sondage à l'institut Hewitt Associates. Celui-ci a questionné un échantillon représentatif (424 personnes) des 421.000 salariés des entreprises du BTP de plus de 50 salariés sur leur fiche de paye. La question n'était pas de savoir si la ligne «net à payer» était satisfaisante. Il s'agissait de passer au crible les lignes qui séparent le salaire brut du revenu net.

Résultat: les salariés du secteur de la construction sont très majoritairement intéressés par un système de couverture sociale «à la carte» qui leur permettrait de moduler leurs prestations facultatives. Ils sont 82,4% à juger «intéressante» ou «très intéressante» la possibilité de faire des choix personnels sur des prestations de retraite, de prévoyance (incapacité, handicap, décès...) ou de mutuelle, y compris celui de payer moins de cotisations en renonçant à des garanties jugées inutiles.

Selon cette étude, trois profils de salariés ressortent du sondage: 43% sont prêts à payer plus cher pour une meilleure couverture sociale (santé, retraite, prévoyance), 30% n'envisageraient d'améliorer que leur retraite et 27% ne veulent rien changer du tout.

Selon Jean-Paul Mairiaux, président de la SMBTP (Société mutualiste du BTP), à l'initiative de l'étude, l'objectif des DRH est d'introduire ch