Débrayages sporadiques
chez Gec-Alsthom et Sollac Des débrayages sur les salaires doivent avoir lieu dans plusieurs entreprises. Sporadiques, ces arrêts de travail concernent surtout, dans le secteur privé, la métallurgie et la sidérurgie.
Après Renault Véhicules Industriels la semaine dernière, de nouveaux débrayages sont à prévoir dans l'industrie. A l'appel de l'intersyndicale CGT, CFDT, FO et UFICT-CGT, les salariés de Gec-Alsthom à Belfort devaient cesser le travail ce matin vers 9h30 et se rassembler devant les portes de l'usine principale. Hier, les dernières propositions d'augmentation de salaires pour 1995 ont été communiquées par la direction. Selon les divisions (transports, cycles combinés, électromécanique...), les augmentations générales oscillent entre 1,6 et 1,8%, plus 1% d'augmentation individuelle. Ce qui représente un peu plus que l'année précédente. Les organisations syndicales estiment cependant ces propositions insuffisantes. Elles réclament toujours 1.500 francs d'augmentation comme lors du dernier conflit qui avait paralysé le site pendant un mois en novembre 1994. «Ça ne fait toujours pas le compte», souligne Jacques Rambur, délégué CGT, qui relève néanmoins quelques points positifs dans les négociations, comme l'embauche de la plupart des ouvriers sous contrats à durée déterminée (CDD) qui arrivaient à échéance.
A Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), c'est dans les ateliers de Sollac, la filiale aciers plats (3.700 salariés) d'Usinor-Sacilor, que des débray