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Frappé par la récession, Nissan adopte un nouveau plan de restructuration

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publié le 7 mars 1995 à 2h22

Frappé par la récession, Nissan adopte un nouveau plan de

restructuration LE NUMÉRO DEUX de l'automobile japonais se prépare à un nouveau régime minceur. Déjà en 1992, plus sévèrement touché par la récession que ses concurrents nippons, il avait commencé à tailler dans ses coûts, réalisant en deux ans 290 milliards de yens d'économies (16 milliards de francs) tout en ramenant ses effectifs de 53.000 à 49.000 personnes. L'an dernier cependant, les ventes de Nissan sur son marché intérieur ont continué à reculer pour la quatrième année consécutive. Et les pertes d'exploitation, pour l'exercice finissant en mars, sont estimées à 70 milliards de yens (3,7 milliards de francs) contre 36 milliards l'année précédente. «Nous avons mené à terme des programmes drastiques de réduction des coûts mais de nouveaux efforts sont inévitables», a annoncé hier un porte-parole du constructeur.

Le nouveau plan de restructuration, établi sur trois ans, est plus drastique que le précédent, selon le quotidien économique japonais Nihon Keizai Shimbun paru hier: un programme d'économies de 360 milliards de yens (19 milliards de francs) et une réduction des effectifs nationaux de 7.000 personnes. Il envisage par ailleurs d'accroître les achats de pièces détachées à l'étranger. Hier, le président de Nissan Motors, Yoshifumi Tsuji, était à Paris pour le carrefour d'affaires «des composants européens pour les véhicules japonais» organisé par l'Association des constructeurs automobiles nippons et l'Associat