Après plusieurs années laissées au monopole des énormes groupes, et
avec beaucoup de retard sur leurs concurrentes espagnoles et italiennes, les petites et moyennes entreprises françaises (PME) commencent à découvrir le marché chinois. L'exposition sur les biens de consommation organisée au mois de juillet par le Comité français des manifestations à l'étranger (CFME) et le Centre des expositions internationales de Shanghai (SIEC) a ainsi rassemblé, dans la nouvelle vitrine de la Chine, près de 150 sociétés, dont une grande majorité de PME. Cette manifestation avait été lancée l'année dernière par l'ancien ministre du Commerce extérieur, Gérard Longuet, dans le cadre d'une campagne baptisée Initiative française pour l'Asie.
Pour l'essentiel des PME, il s'agissait d'une première approche de la Chine. Actuellement, seul le fabricant de casseroles Sitram dispose d'une implantation permanente dans la zone franche de Shanghai. L'Assurance Coface prenait en charge 60 à 70% des frais de voyage de ces petites entreprises, qui surveillent de près leurs coûts de fonctionnement.
C'est à la fois la curiosité pour ce marché chinois, séduisant par son nombre potentiel de consommateurs, et les difficultés rencontrées en France qui ont stimulé les responsables de petites structures, certains n'ayant aucune expérience à l'exportation. Ainsi Atro, une PME de 120 employés et 120 millions de chiffre d'affaires basée à Ugine (Savoie) qui fabrique «des meubles de bureau intelligents et design» et exp