Après le décès de son père, l’écrivain confirme que sa famille garde le contrôle de Becob.
Le philosophe Bernard-Henri Lévy, dont les aventures ont nourri la quasi-totalité des rubriques de la presse, vient de faire une percée remarquée jusque dans les pages Economie. Grâce au quotidien les Echos, voici BHL intronisé capitaine d'industrie, ou presque.
«Bernard-Henri Levy défend l'indépendance de Becob», titrait hier le quotidien économique. Et de révéler le nouvel «engagement» de l'écrivain: conserver son identité familiale à un groupe de négoce de bois (le Becob en question) fondé par son père André Lévy, récemment disparu. Becob, contrôlé à 65% par la famille de BHL, a pour principales activités le négoce international, l'importation et la distribution de bois (80 points de vente en France). Bon an mal an, le groupe dégage un bénéfice d'une quarantaine de millions de francs. Les ventes approcheront cette année les 3 milliards. Bref, une bonne petite affaire sans histoires.
Pourtant, le 8 novembre, le décès soudain d'André Lévy a alimenté dans la profession quelques spéculations sur l'avenir du groupe, n$2 du secteur en France. En sa qualité de vice-président du conseil de surveillance de Becob, BHL y a coupé court en assurant aux Echos que sa famille resterait majoritaire: «C'est une façon pour moi de rester fidèle à la mémoire de mon père.» Simple mise au point de l'actionnaire de référence. Mais c'était sans compter l'aura médiatique de l'écrivain, et la lourde symboli