Les syndicats ont jusqu'à samedi pour se déterminer sur de nouvelles
propositions.
Interrompu le soir de Noël, le dialogue a repris hier à Marseille entre les chauffeurs de bus et le médiateur. Celui-ci avait rendu son tablier, mais les grévistes lui ont demandé de le reprendre. Hier, au 23e jour de grève, les traminots marseillais ont manifesté sous ses fenêtres, à la mairie, traînant avec eux un bus municipal sur lequel était inscrit «Négociations en panne». Une délégation a été reçue et un nouveau rendez-vous fixé pour aujourd'hui, à 11 heures. Le défilé, qui a réuni 500 personnes sur le Vieux-Port à l'appel de la CGT, de la CFDT, de FO et de la CSL, avec le renfort d'autres salariés d'entreprises comme EDF, s'est ensuite dispersé dans le calme. Selon les participants, «de nouvelles propositions pourraient être faites».
Parallèlement, une autre réunion avait lieu, hier, entre les syndicats et la direction de la Régie des transports de Marseille (RTM). Mais, hormis la CGC et l'Ugict-CGT, les autres syndicats ont boudé l'invitation. La direction de la RTM, qui entend reprendre l'initiative, tandis que le médiateur se bornerait à jouer les go-between, a fait de nouvelles propositions sur la base d'un budget de 10 millions de francs en faveur des mesures salariales. Ces dernières reprennent, pour l'essentiel, celles du médiateur: abaissement de 1h30 de la durée du travail pour les chauffeurs embauchés après 1993 qui bénéficient d'un statut moins avantageux que les anciens, augme