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Libération

La Berd convalescente se rassemble à Sofia.

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publié le 15 avril 1996 à 4h10

La Ve assemblée annuelle de la Banque européenne pour la

reconstruction et le développement (Berd) s'ouvre ce matin à Sofia, en Bulgarie. Son président, Jacques de Larosière, va obtenir des gouverneurs des États membres l'approbation du doublement du capital de la banque, qui aide à la transition vers l'économie de marché des pays d'Europe centrale et orientale: en huit ans, il passera de 10 à 20 milliards d'écus (de 62,8 milliards à 125,6 milliards de francs). Le successeur de Jacques Attali à la tête de l'institution londonienne n'a pas manqué d'argument. La Berd a accéléré son développement en 1995: le cumul des projets approuvés atteint 7,85 milliards d'écus (49,2 milliards de francs) dont 2 milliards d'écus pour la seule année 1995. A ce rythme, la banque aura engagé tout son capital à la fin de 1996.

Les déboursements effectifs de la Berd atteignent enfin un rythme de croisière. 1 milliard d'écus (6,2 milliards de francs) l'an dernier, autant que pendant les quatre premières années d'exercice de la banque. Son bilan continue lui aussi à se redresser: la Berd a dégagé un profit de 7,5 millions d'écus l'an dernier (47 millions de francs) contre 1 million d'écu en 1994. Et elle a engrangé ses premières plus-values en revendant avec profit des participations prises dans des sociétés privatisées en Europe centrale. La Berd est aussi sortie du capital d'Egis, la société pharmaceutique hongroise, ou de Chokoladovny, le tchèque partenaire de Danone.

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