Pendant près de quatre heures, hier, à Lyon, 40.000 personnes
environ, venues de toutes les régions de France, ont défilé derrière une banderole «Solidaires pour le plein emploi dans le monde», traduite en anglais, et signée CGT-CFDT-FO-FSU. Une façon d'accueillir les dirigeants des sept pays les plus riches, qui doivent se retrouver de jeudi à vendredi à Lyon. La manifestation était organisée par les unions régionales des quatre syndicats, «soutenues», avec plus ou moins de détermination, par les seules confédérations CGT, CFDT et FSU.
En tête de cortège, on notait la présence de représentants des Commissions ouvrières de Catalogne, de délégués régionaux des syndicats italiens CGIL, CISL et UIL, de l'USCG suisse. Le DGB (Allemagne) s'était excusé pour raison de mobilisation syndicale nationale. En tête de cortège, Louis Viannet soulignait inlassablement «ce pas en avant significatif», «le besoin d'efforts convergents, de construction de solidarités nouvelles aux plans national et international».
Il est vrai que, depuis six semaines, la CGT avait activé tous les échelons de son organisation pour être la force motrice de ce rassemblement. Elle a atteint cet objectif. Hier, 600 cars et 10 trains ont convergé vers Lyon. Comme pour une journée nationale CGT sur l'emploi, les syndicats en conflit sont en tête de chaque région. Les unions locales, départementales et régionales ont ressorti les banderoles et les slogans du mouvement de décembre.
Résultat: rares sont les «Face au G7: li