Le gouvernement hongrois étudie la construction d'une nouvelle ligne
de métro, dont une partie serait confiée à des entreprises russes. Il y a trois ans, un tel projet avait déjà été envisagé pour désengorger la capitale hongroise qui ne possède que trois lignes sur un réseau de 30 km. Une seule ligne traverse le Danube d'ouest en est pour relier Buda à Pest.
En 1993, un premier appel d'offres avait été lancé pour la construction d'une quatrième ligne, un grand projet impliquant l'édification d'un réseau de 13 km dont une partie sous le Danube. Le français Matra s'était porté candidat et avait proposé un réseau de type Val entièrement automatisé, dont est dotée la ville de Lille. Ce projet avait cependant été écarté, car le Val ne permettait de convoyer que 25.000 voyageurs, et les autorités avaient estimé, à l'époque, que cette technologie ultramoderne serait difficilement compatible avec le reste du réseau.
C'est Siemens qui avait alors remporté l'appel d'offres, mais, en raison des coûts élevés du financement, le projet n'avait pu être mis en oeuvre. Depuis l'automne 1995, la construction d'une nouvelle ligne ferroviaire souterraine est revenue sur le bureau du gouvernement qui envisage un nouveau montage financier. La solution d'une ligne de métro classique paraît définitivement retenue et une partie des travaux, la réalisation de la ligne ou le génie civil, pourrait être confiée à une ou plusieurs entreprises russes. Ces travaux seraient imputés sur la dette russe à l'éga