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Libération

Bus: grève bien suivie et à suivre. Le mouvement est reconduit aujourd'hui dans plusieurs grandes villes de province.

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publié le 7 février 1997 à 16h45

On a marché et sorti les vélos hier, à Marseille, Bordeaux et

Toulouse, Strasbourg, Perpignan, Lille ou Clermont-Ferrand. En revanche, les transports en commun ont fonctionné cahin-caha à Lyon ou à Saint-Etienne, et à peu près normalement en Avignon. L'appel à la grève reconductible lancé hier par la CGT et FO pour la retraite à 55 ans et la réduction du temps de travail a très sérieusement perturbé les trafics de bus, de tramways ou de métro d'une grosse dizaine de villes de province. La CFTC avait appelé à la grève pour la journée. En revanche, ni la CFDT ni la FNCR (autonomes) ne s'étaient associées à cette action, reprochant à la CGT et à FO d'avoir déclenché cette action «unilatéralement et sans consultation». La FNCR avait toutefois indiqué qu'elle «ne s'opposerait pas à ce que les équipes qui le souhaitent fassent grève». Et des préavis unitaires avaient été déposés sur les réseaux de Marseille, Nice, Clermont-Ferrand et Strasbourg. Hier, le mouvement était très suivi à Marseille, où seulement dix-sept bus sur quatre cents ont circulé. Et l'unique tramway de la ville est resté à l'arrêt. En revanche, quatre rames sur dix ont circulé sur la ligne 1 du métro, et huit sur neuf sur la ligne 2. Selon la direction de la Régie des transports de Marseille (RTM), le taux de grévistes a atteint, chez les «roulants de surface», 82% en moyenne, contre 34% chez les conducteurs de métro. A Bordeaux, ville dont le Premier ministre est maire, les transports en commun sont restés q