Démarrées hier à 15 heures, les négociations entre la direction et
les syndicats des deux compagnies aériennes qui doivent fusionner, ont été interrompues à deux reprises dans l'après-midi et devaient se poursuivre tard dans la soirée. Ce qui signifie que le trafic de ces deux filiales de British Airways devrait être encore perturbé aujourd'hui. Pour Air Liberté, 22 vols sur 57 (21%) sont prévus tandis que TAT sera en mesure d'assurer près de 65% de son programme (106 sur 162), selon la direction. Hier, au siège d'Air Liberté, la réunion s'est néanmoins déroulée dans «une atmosphère plus détendue» que les jours précédents, selon l'un des participants. Mais les discussions achoppent toujours sur plusieurs revendications des pilotes, hôtesses et stewards en grève depuis 14 jours. Dans la nuit de samedi à dimanche, une première table ronde s'était soldée par un échec. Pour l'instant, la direction s'en tient à ce qu'elle a déjà proposé: un repos hebdomadaire de 48 heures au lieu de 36 pour tout le personnel navigant et l'octroi du treizième mois échelonné. L'intersyndicale continue de son côté à réclamer un alignement des conditions de travail par le haut et non sur le modèle pratiqué jusqu'ici chez Air Liberté et moins favorable qu'à TAT. La question des niveaux de salaire, en particulier, constitue un frein à la sortie de conflit. Pour Marc Rochet, le PDG du nouvel ensemble TAT-Air Liberté (à terme, seul le nom d'Air Liberté devrait subsister), les exigences des syndicats s