A côté, les critères de Maastricht sembleraient presque laxistes:
d'ici à 2002, le déficit budgétaire pourrait avoir disparu aux Etats-Unis. C'est en tout cas l'objectif qui émerge des discussions budgétaires en cours entre l'administration Clinton et les élus républicains, majoritaires au Congrès, qui touche au but. Un accord pourrait être annoncé dans les prochains jours sur ce plan de retour à l'équilibre. Bill Clinton s'est déclaré hier «plein d'espoir», expliquant qu'il restait une difficulté concernant l'ampleur des allègements d'impôts réclamés par les républicains.
Consensus. En matière de politique économique, la cohabitation issue des dernières élections (qui ont reconduit à la fois le président démocrate et la majorité conservatrice) s'annonce très consensuelle. Le contraste est saisissant avec la situation d'il y a seulement un an: faute d'avoir trouvé un accord avec la Maison Blanche sur le moyen de réduire le déficit, les républicains avaient décidé de fermer les administrations et de renvoyer chez eux, pour plusieurs semaines, des centaines de milliers de fonctionnaires! Certes, les détails du programme de retour à l'équilibre seront l'occasion de semaines et probablement de mois de marchandage. Les démocrates du Congrès, en particulier, reprochent à Bill Clinton un virage à droite trop brutal. Mais les directions retenues sont claires. Le projet tablerait sur un mélange de baisses d'impôts (150 milliards de dollars environ sur cinq ans) et d'un nouvel effo