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Libération

Ces hommes qui valent des milliards. Le magazine «Forbes» publie son hit-parade annuel des fortunes.

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publié le 15 juillet 1997 à 6h03

Le sultan de Brunei est toujours l'homme le plus riche du monde.

Mais le magazine américain Forbes, qui effectue chaque année le classement des 200 premières fortunes mondiales, a cette fois décidé de l'extraire du hit-parade. Pour faire de ce type de richesse qualifiée de «passive», acquise sur un trône ou au sommet d'un Etat, une catégorie à part, dans laquelle figurent entre autres l'émir du Koweit, la reine Elizabeth d'Angleterre, Fidel Castro... Ces précautions faites, c'est Bill Gates qui arrive en tête, avec 36,4 milliards de dollars net. Le patron de Microsoft qui a d'ailleurs doublé sa fortune en un an précède les Walton, la veuve et ses enfants, qui ont hérité la leur de feu leur mari et père, fondateur de Wall Mart, considéré aujourd'hui comme le plus grand distributeur américain, avec 2 000 magasins et 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Les revenus de la famille sont estimés à 27,6 milliards de dollars. Ils dépassent d'une courte tête ceux du financier Warren Buffett. Grandes familles. Conséquence de la vitalité de Wall Street, les Etats-Unis dominent largement ce classement, avec quatre noms cités dans les dix premiers et soixante dans le reste de la liste. Des héritiers mais aussi beaucoup de milliardaires issus du monde de l'informatique. Les premiers Européens sont suisses et se sont particulièrement bien soignés dans l'industrie pharmaceutique. Les familles Oeri, Hoffman et Sacher (Roche) avec 14 milliards de dollars de fortunes estimées, arriv