Erratum Electrolux
Dans l'article paru le 22 juillet, «Electrolux licencie au Sud et part s'installer au Nord», nous nous sommes mélangé les pinceaux: le maire (PCF) de La Trinité est monsieur Louis Broch, monsieur Otto-Bruc étant secrétaire départemental de la CGT. Nos excuses à tous deux.
Lille, correspondance.
«Le nomadisme de certaines entreprises est inacceptable.» Cette déclaration du président du CNPF, Jean Gandois, n'a semble-t-il jamais été entendue par les dirigeants du numéro deux mondial de l'électroménager, le suédois Electrolux. Il dénonçait, en octobre, une pratique de plus en plus fréquente, qui consiste à déménager les usines au gré des subventions offertes. Les salariés de Tibiletti, une filiale du groupe Electrolux spécialisée dans les fours industriels, ont fait les frais de ces délocalisations. En février, le PDG de cette entreprise localisée à La Trinité, dans les Alpes-Maritimes, annonce la fermeture de l'usine. Pour la municipalité, le choc est rude. Elle perd, entre autres avantages, plus de 1 million de francs de taxe professionnelle, auquel s'ajoute le coût social de l'opération. La moyenne d'âge des futurs chômeurs dépassant 50 ans, leur reconversion et leur réemploi s'annoncent difficiles. Mais ce qui va véritablement provoquer quelques semaines plus tard l'ire de toute la ville est une autre information. En fait de fermeture d'usine, il ne s'agirait que d'un transfert de l'outil de production dans une autre ville, à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-