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Libération

A Lille, comment vieillit un emploi jeune150 emplois ont été pérennisés, surtout grâce aux fonds publics.

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publié le 25 août 1997 à 7h07

Lille correspondance

Les emplois jeunes, que le gouvernement compte multiplier à 350 000 exemplaires, seraient, à écouter Martine Aubry, nés à Lille, la ville dont elle est première adjointe. Plus de 150 de ces nouveaux emplois auraient trouvé un financement «pérenne». Le laboratoire social du Nord aurait donc fait ses preuves. Et certains de ces emplois ont trouvé une solution définitive.

Ce chiffre recouvre en fait deux programmes d'insertion. Le premier a été mis en place, avant l'arrivée à Lille de Martine Aubry, par l'ancien premier adjoint, le député Bernard Roman. Il s'est agi de financer l'insertion de 500 jeunes dans des emplois de services. Des postes d'agents d'ambiance dans les HLM, de terrain, de proximité, de qualité de vie ou encore d'animateurs à l'aménagement du temps de l'enfant ont été créés en utilisant la panoplie des contrats d'insertion: CES, emplois-ville, contrats de qualification" Une centaine de jeunes ont pu être titularisés . Le deuxième programme de lutte contre la précarité a vu le jour après les dernières élections municipales. Il concerne également 500 jeunes mais est géré par la mission locale de Lille. Dans cette catégorie, 60 jeunes ont pu trouver un emploi de proximité durable selon la mission locale.

A la mairie, on reconnaît que la centaine de titularisations ne sont ni plus ni moins que des emplois d'agents municipaux. 50% sont de réelles créations, les autres étant issus de «départs à la retraite, de mutations et du redéploiement entre l