New York de notre correspondant
«On n'a jamais rien connu de pareil! Le marché est excellent et il est meilleur chaque jour. C'est beaucoup plus "hot que les années 80. En 1991, il était un peu embarrassant de dire qu'on était dans l'immobilier dans cette ville. Mais, en 1997 et bien au-delà de l'an 2000, c'est l'endroit où il faut être.» Des baies vitrées qui encadrent son futur appartement (un millier de mètres carrés et environ huit mètres sous plafond, au sommet de Trump International Hotel and Tower, la dernière tour qui porte son nom à l'angle de Central Park), Donald Trump savoure son triomphe, avec son immodestie habituelle. Et, devant la presse internationale, il donne un avis qu'il veut autorisé sur la flambée en cours de l'immobilier new-yorkais.
Son «come-back» personnel, dit Trump, est celui de New York. «Bien sûr, c'est la cité de la mode, de l'art ou de ce qu'on voudra, mais, en réalité, c'est la ville de la finance et de l'argent. C'est la Bourse qui tire cette ville. Et, vu l'ampleur de ce qui se passe ici et les sommes en jeu, les perspectives sont infinies.» Le Trump International Hotel and Tower (52 étages aux dorures omniprésentes, qu'il contrôle avec General Electric), achevé depuis seulement quelques mois, est, dit-il, une réussite inégalée. Mi-hôtel mi-immeuble résidentiel, les appartements s'y vendent à plus d'un million de dollars (6 millions de francs) l'unité. Et, bien qu'une nuit à l'hôtel peut valoir plus de 7 800 F, le taux d'occupation est actu