Le vol à prix cassé est un marché dont la croissance ne se dément
pas. Il manquait à British Airways. Voilà qui sera réparé dés le début de l'année prochaine. Le transporteur aérien britannique projette en effet de lancer dans les airs une compagnie dont l'objectif sera de rivaliser sur les prix avec les compagnies charters qui existent déjà. Et Bob Ayling, le directeur général de BA, s'en réjouit déjà tant il trouve «nouveau et excitant ce secteur du marché européen du transport aérien».
La dernière-née, qui pourrait s'appeler BlueSky si ce nom aujourd'hui provisoire est maintenu, projette dans un premier temps de jeter son dévolu sur quelques grandes villes très courues en Europe" De l'aéroport Stansted, situé à plusieurs kilomètres au nord de Londres, elle desservira l'Italie, la France, l'Espagne, l'Allemagne et la Scandinavie. Son objectif? Faire voler «les centaines de milliers de gens qui n'ont encore jamais pris l'avion». Pour y parvenir, la nouvelle compagnie va limiter ses frais de fonctionnement au maximum. Toutes les réservations se feront par téléphone et sous conditions de paiement immédiat par carte de crédit. Dans l'avion, les passagers trouveront un service minimum. Ni sandwich, ni plateau repas et aucune boisson, sauf celles que les clients accepteront de payer. En échange, les prix des billets devraient être très compétitifs et c'est bien ce qui inquiètent ses concurrents. «Il va falloir que British Airways nous prouve que son projet est rentable et qu'i