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Libération

La rumeur Toyota enfle à Valenciennes. Le constructeur japonais devrait s'installer dans le Nord.

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publié le 28 novembre 1997 à 12h59

La choix de Valenciennes comme site d'implantation de la deuxième

usine Toyota en Europe vire au secret de polichinelle. Dès le 24 octobre, Libération révélait que le principe de la décision était acquis. Au Japon, l'agence Nikkei, citant un article à paraître dans l'édition de vendredi du quotidien économique Nihon Keizai Shimbun, annonçait hier que Toyota devrait faire l'annonce officielle de sa décision au début décembre. Aucun porte-parole de Toyota n'a pu être joint pour confirmer ou démentir cette information. En fait, le conseil d'administration de Toyota Corp. du 8 décembre devrait mettre un terme au suspense. Même si, à la chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Valenciennes (nord), on estime que Toyota «n'a pas encore pris sa décision finale».

Selon l'article du Nihon Keizai, l'usine devrait commencer à produire en 2001 des petites voitures concurrentes de la Twingo et de la Saxo destinées au marché européen.

Le site a été choisi en raison de sa proximité avec le tunnel sous la Manche et de l'usine Toyota en Grande-Bretagne, et son accès facile à l'équipement automobile qui doit être acheminé de Pologne, où une usine de pièces détachées devra être créée. Le projet initial table sur une production de 100 000 unités par an, pouvant aller jusqu'à 200 000 unités.

Grâce à l'usine de Valenciennes, qui compterait plus de 2 000 emplois, le troisième constructeur japonais pourrait augmenter ses ventes en Europe, en les faisant passer à 660 000 unités après l'an 2000, contre