Youpi! C'est l'embellie. En novembre, les ventes de voitures neuves
ont augmenté de 7% par rapport au même mois l'an passé. Une euphorie qu'un flash-back permet de temporiser. La prime Juppé s'est éteinte fin septembre 1996 et si le mois d'octobre suivant a été dopé par les dernières livraisons et le Mondial de l'automobile, les ventes ont fait relâche en novembre. Du coup, la hausse du mois dernier n'est qu'un juste retour à une situation normalisée. D'autant que le cumul des onze derniers mois n'est guère brillant; même si décembre enregistre une hausse similaire à celle de novembre, les ventes de l'année seront de 10% en deçà des chiffres de l'an passé.
Dans cette débâcle, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. Peugeot voit ses immatriculations régresser de 24,7% depuis le début de l'année, alors que la moyenne générale ne dépasse pas - 21,6%. La faute à qui? Au succès moyen de sa berline 406, un segment en chute libre chez tous les constructeurs. Les automobilistes lui préfèrent les voitures plus compactes, et dans ce créneau, Peugeot ne dispose que d'une 306 vieillissante, torpillée par sa grande rivale, la Renault Mégane. Les diverses versions de cette auto, et notamment sa variation monospace, le Scénic, permettent d'ailleurs au losange de maintenir les baisses de ses ventes au niveau du marché.
L'épouvantail Golf. Le grand vainqueur de ces derniers mois est incontestablement l'allemand VAG. Avec ses marques permettant de couvrir l'ensemble des gammes (Skoda,