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Libération

Un diesel propre pour Peugeot et Citroën. Le constructeur PSA a présenté hier son nouveau moteur, le HDI.

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publié le 3 février 1998 à 19h29

Lorsqu'un constructeur dévoile un nouveau moteur, il évoque avant

tout ses performances. Pas Jean-Martin Folz. Pas une fois le PDG de PSA (Peugeot-Citroën) n'a prononcé le mot en présentant hier le HDI, nouveau moteur Diesel à injection directe du groupe. Son truc, c'est l'environnement: «Chez nous, on brûle propre.» Et d'égrener les qualités écologiques du nouveau propulseur; la consommation est en baisse de 20% par rapport au moteur de la génération précédente, ce qui induit une chute des émissions de C02 (gaz à effet de serre) du même ordre. Les monoxydes de carbone (CO), eux, se permettent une régression de 40%, et que dire des fameuses émissions de particules, cancérigènes, en baisse de 60%. Idyllique. Pari. Et encore, ce n'est qu'un début. «Dans deux ans, le filtre à particules sera au point et les émissions seront alors proches de zéro», promet le successeur de Jacques Calvet. Le diesel serait donc le moteur de l'avenir? Chez PSA, on en est persuadé. 3 milliards de francs ont été investis pour développer le nouveau joujou. Le HDI doit remplacer dès l'automne les diesels qui équipent les Citroën Xantia et les Peugeot 406. A l'usine de Trémery, en Lorraine, où il est assemblé, on espère produire 4 000 unités par jour dès 1999. Pour suivre ce rythme, Peugeot-Citroën devra non seulement équiper la moitié de ses berlines de cette motorisation, mais en revendre des milliers d'exemplaires à ses clients habituels, dont les constructeurs japonais. Là encore, Folz est confian