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L'Agirc, l' Arrco.

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publié le 24 février 1998 à 18h51

L'Agirc

L'Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc) est née le 14 mars 1947. Les 41 caisses de retraite regroupées en son sein ont géré 2,8 millions de cotisants en 1996. Malgré la crise de l'emploi des cadres, leur nombre a progressé de 3,5% par rapport à 1995. Le nombre de retraités a également augmenté de 1,5% de 1995 à 1996. L'Agirc compte actuellement 1,5 million de bénéficiaires, à qui elle a versé 57 milliards de francs de prestations. Les caisses de ce régime complémentaire par répartition sont financées par des cotisations des employeurs et des salariés qui, à partir du 1er janvier 1999, devront toutes correspondre à 16% du salaire brut compris entre le plafond de la Sécurité sociale (14 090 F par mois) et huit fois ce plafond (112 720 F par mois). Le montant des réserves financières de l'Agirc est estimé à environ 55 milliards de francs, dans lesquels elle puise pour combler ses déficits. Pour 1998, l'Agirc devrait face à un besoin de financement de 2,5 milliards de francs. L'Arrco L'Association des régimes de retraite complémentaire (Arrco), chargée de la retraite complémentaire des salariés non cadres, a versé en 1996 pour 148 milliards de francs de prestations à 8,9 millions de bénéficiaires. 15 millions de salariés cotisent à l'Arrco. Contrairement à l'Agirc, qui offre à tous ses allocataires les mêmes prestations et impose le même taux de cotisation, l'Arrco se caractérisait jusqu'à présent par une très grande diversité de régimes