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EMPLOI: EMPLOI-JEUNES. Trois employeurs pour des métiers plus ou moins neufs"" Les associations. Une crèche adaptée aux parents. Pour accueillir les enfants de 6 h à 21h30, la directrice souhaite créer deux emplois-jeunes.

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publié le 2 mars 1998 à 22h03

Toulouse, de notre correspondant.

Le moins que l'on puisse dire est qu'elles y vont lentement. Les associations ont des besoins mais aussi beaucoup de difficultés à garantir la pérennité d'un emploi, comme l'exige la loi Aubry. Et, pour l'heure, ça mord lentement. «C'est dur de se projeter si loin», soupire Virginie Cosma, qui souhaite obtenir deux emplois-jeunes. Son dossier est à l'étude à la direction départementale du travail et de l'emploi. Pour formuler sa demande, cette jeune directrice d'une crèche-halte-garderie à Colomiers, une commune proche de Toulouse, est venue chercher de l'aide à la mission locale pour l'emploi des jeunes, auprès de Marie-Paule Istria, «pilote emplois-jeunes». Il faut en effet définir les postes, prouver qu'ils correspondent à «de nouveaux services, de nouveaux emplois», comme l'exige la loi, préciser la nature des qualifications requises, les budgéter, et présenter le plan de pérennisation au-delà des cinq ans d'aide de l'Etat. Sur le premier chapitre, pas de problème. C'est vraiment un nouveau type de service que propose Virginie Cosma. Et un service qui répond parfaitement aux besoins générés par les nouveaux modes de travail.

Tout est parti du constat suivant: la plupart des crèches et haltes-garderies fonctionnent selon le bon vieux schéma des horaires de travail: 8 h-12 h, 14 h-18 h, et cela cinq jours sur sept. Avec le développement du travail en horaires décalés, de week-end, de nuit, les parents ont de plus en plus de mal à trouver qu