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Libération

Bonne pêche sur l'Internet. Recruter ou se faire recruter, les sites se multiplient.

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publié le 7 mars 1998 à 22h24

La quête des informaticiens passe aussi par le Web. Les entreprises

qui recrutent en ce moment ont généralement un site Internet sur lequel elles étalent leurs offres d'emploi. «Rejoignez nous», clame une chouette bande de jeunes sportifs sur le site d'Unilog. Ce genre de site se multiplie où s'affichent postes et profils recherchés. Steria, par exemple, qui en profite pour annoncer son partenariat avec l'AFPA (Association pour la formation professionnelle des adultes) destiné à lui transformer des novices en génie du lo- et pro-giciel. Ou Europstat qui, il a trois semaines, est allé jusqu'à créer un département de recrutement ad-hoc et le site qui va avec pour ses propres besoins comme pour ceux de ses clients. Chez Cap Gemini, comme ailleurs, on peut déposer son CV en ligne. «Nous avons ouvert notre site le 8 septembre 1997 et nous avons reçu plus de 1000 candidatures au niveau national de cette façon», dit le responsable de la communication Cap Gemini. «Et des candidatures souvent parfaitement ciblées», ajoute la responsable du personnel, Chantal Barbier. De fait, s'il est une population sensible à ce média, c'est bien celle des informaticiens ou des ingénieurs télécom. Avant que ne se développent des sites de recrutement généralistes, c'était presque exclusivement aux scientifiques qu'étaient destinées les offres d'emploi transitant sur le Web. Et, avant la pénurie actuelle, les candidatures étaient essentiellement adressées aux boîtes informatiques.

L'Internet étant com