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Libération

Grève des animateurs à Disneyland.

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publié le 3 juillet 1998 à 7h06

La grève d'une partie des animateurs costumés et techniciens du

spectacle du parc Disneyland de Paris (Marne-la-Vallée) se poursuivait hier, touchant quelque 300 salariés de l'entreprise (sur 13 000), selon les syndicats, 150 selon la direction. Les salariés, en grève depuis neuf jours, demandent une augmentation de salaire de 7%, ainsi que la reconnaissance de leur statut d'artistes interprètes. Soutenus par l'ensemble des syndicats, les grévistes entendent également demander le respect de la convention collective des parcs de loisirs. La fédération CGT du spectacle menace de saisir la justice pour une«application immédiate» de cette convention. Selon la direction, la convention actuelle du parc est «plus intéressante» que celle réclamée par la CGT, qui «s'applique très mal à notre secteur, car notre société est une destination touristique plus globale». Reçue au ministère de l'emploi hier après-midi, une délégation de syndicats (CGT, CFTC, Unsa, CSL) a rappelé que «la loi ne s'arrête pas aux portes de Disneyland». Les responsables du ministère du Travail se sont d'ailleurs «formellement engagés à faire respecter le droit du travail» à Eurodisney, précise Jean Grosset, chef de file de la délégation Unsa. «Nous attendons que les pouvoirs publics adressent des recommandations fortes à cette entreprise et la poussent à ouvrir des négociations.» Le directeur des relations sociales du parc, Michel Dompnier, a convoqué ce matin un comité d'entreprise pour «proposer des solutions»,