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Libération

Météo France vend la pluie et le beau temps aux entreprises. MF cherche à élargir sa clientèle avec des prestations sur mesure.

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publié le 3 août 1998 à 8h45

En période de vacances, le mauvais temps sied à Météo France. Ses

prévisions y sont attendues avec beaucoup plus d'intérêt. Et c'est autant de gagné pour ses serveurs télématiques et autres répondeurs téléphoniques. La grisaille et la pluie au nord de la France profitent donc à la fréquentation de ces services, qui, comme l'explique Michel Le Quintrec, chef de la communication et de la commercialisation, «varie alors du simple au double». Avec 13 millions de connexions Minitel et 42 millions d'appels via ses répondeurs téléphoniques en 1997, ce secteur est florissant et représente, bon an, mal an, plus de la moitié des recettes commerciales de Météo France. Quantitativement, toute la population française aurait donc fait appel une fois dans l'année aux services grand public de Météo France. Mais, aujourd'hui, ce secteur est saturé. Et Météo France (3 700 salariés) cherche à élargir ses compétences, au-delà de ses services traditionnels (grand public, médias, maritime, aéronautique"), au secteur des entreprises. «C'est notre axe de développement principal, dit Michel Le Quintrec. Même si nous n'en sommes qu'au démarrage, il y a une réelle ambition de ce côté-là.» Paramètres incontournables ou outils d'optimisation des ventes, peu de secteurs d'activité peuvent se targuer de ne pas être tributaires de la météo. Fort de ce constat, l'établissement a lancé un catalogue où il propose une vingtaine d'offres, du simple bulletin à la gestion de l'eau. «Les prestations sont très diff